Comprendre les cultures collectivistes

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Anonim

Les cultures collectivistes mettent l'accent sur les besoins et les objectifs du groupe dans son ensemble plutôt que sur les besoins et les désirs de chaque individu. Dans de telles cultures, les relations avec les autres membres du groupe et l'interdépendance entre les personnes jouent un rôle central dans l'identité de chaque personne.

Caractéristiques culturelles collectivistes

Voici quelques traits communs aux cultures collectivistes :

  • Les individus se définissent par rapport aux autres (par exemple, « Je suis membre de… »).
  • La fidélité au groupe est encouragée.
  • Les décisions sont basées sur ce qui est le mieux pour le groupe.
  • Travailler en groupe et soutenir les autres est essentiel.
  • L'accent est davantage mis sur les objectifs communs que sur les poursuites individuelles.
  • Les droits des familles et des communautés passent avant ceux de l'individu.

Les pays relativement plus collectivistes sont la Chine, la Corée, le Japon, le Costa Rica et l'Indonésie.

Dans les cultures collectivistes, les gens sont considérés comme « bons » s'ils sont généreux, serviables, fiables et attentifs aux besoins des autres. Cela contraste avec les cultures individualistes, qui mettent souvent davantage l'accent sur des caractéristiques telles que l'affirmation de soi et l'indépendance.

Collectivisme vs Individualisme

Les cultures collectivistes sont généralement opposées aux cultures individualistes. Le collectivisme met l'accent sur l'importance de la communauté, tandis que l'individualisme se concentre sur les droits et les préoccupations de chaque personne. Là où l'unité et l'altruisme sont des traits valorisés dans les cultures collectivistes, l'indépendance et l'identité personnelle sont promues dans les cultures individualistes.

Ces différences culturelles sont omniprésentes et peuvent influencer de nombreux aspects du fonctionnement de la société. La façon dont les gens font leurs achats, s'habillent, apprennent et font des affaires peuvent tous être influencés par leur appartenance à une culture collectiviste ou individualiste.

Par exemple, les travailleurs qui vivent dans une culture collectiviste pourraient s'efforcer de sacrifier leur propre bonheur pour le plus grand bien du groupe. Les personnes issues de cultures individualistes, en revanche, peuvent avoir l'impression que leur propre bien-être et leurs objectifs ont plus de poids.

Auto-perception

La culture influence le comportement des gens, ainsi que leur image de soi. Alors que ceux des cultures individualistes peuvent se décrire en termes de traits de personnalité et de caractéristiques (par exemple, "Je suis intelligent, drôle, athlétique et gentil"), ceux des cultures collectivistes, en revanche, se décriraient plus probablement en termes de leurs relations sociales et leurs rôles (par exemple, « Je suis un bon fils, un bon frère et un bon ami »).

Des relations

La recherche montre que les cultures collectivistes sont associées à une faible mobilité relationnelle, un terme pour décrire le nombre d'opportunités dont disposent les individus dans une société pour nouer des relations avec les personnes de leur choix.

Une faible mobilité relationnelle signifie que les relations que les gens entretiennent sont stables, solides et durables. Ces relations sont généralement formées en raison de facteurs tels que la famille et la zone géographique, plutôt que d'un choix personnel.

Dans une culture collectiviste, il est difficile de nouer des relations avec de nouvelles personnes, en partie parce qu'il est généralement plus difficile de les rencontrer. Les étrangers sont plus susceptibles de rester des étrangers dans une culture collectiviste qu'ils ne le seraient dans des cultures individualistes.

Le maintien de l'harmonie dans les relations interpersonnelles est de la plus haute importance dans une culture collectiviste. Cela est probablement dû au fait que ces relations sont extrêmement difficiles à changer. Ne pas maintenir la paix peut signifier un malheur à long terme pour toutes les personnes impliquées.

Paradoxalement, cela signifie que les personnes dans les cultures individualistes consacrent plus d'efforts et d'énergie à maintenir activement des relations étroites, souvent par une plus grande révélation de soi et une plus grande intimité. Contrairement aux cultures collectivistes où les relations stables sont plus attendues, les relations dans les cultures individualistes ont tendance à être plus tendues et fragiles. Les gens doivent faire un plus grand effort pour maintenir ces relations.

Conformité

Les différences culturelles influencent également la motivation à se démarquer ou à s'intégrer au reste du groupe. Dans une expérience, les participants des cultures américaine et japonaise ont été invités à sélectionner un stylo. La majorité des stylos étaient de la même couleur et quelques stylos avaient une couleur unique. La plupart des participants américains ont choisi le stylo de couleur unique.

Les participants japonais, en revanche, étaient beaucoup plus susceptibles de choisir la couleur majoritaire, même s'ils préféraient la couleur unique. C'est peut-être parce que, issus d'une culture collectiviste, les participants japonais ont instinctivement privilégié l'harmonie interpersonnelle au-dessus des préférences personnelles et ont donc choisi le comportement inoffensif de laisser les stylos uniques à d'autres qui pourraient les vouloir.

Anxiété sociale

La recherche montre que les cultures collectivistes acceptent davantage les comportements socialement réticents et retirés. Dans une étude, les personnes de ces cultures affichaient des niveaux d'anxiété sociale plus élevés que celles des cultures individualistes.

Cependant, ce ne sont peut-être pas les seules valeurs collectivistes qui ont contribué à cela. Les habitants des pays collectivistes d'Amérique latine, par exemple, présentaient des niveaux d'anxiété sociale inférieurs à ceux des pays collectivistes d'Asie de l'Est. Cela peut être dû à l'accent mis sur l'harmonie du groupe et à une valeur plus élevée pour des qualités telles que la sociabilité - des facteurs qui peuvent aider à réduire l'anxiété sociale - dans les cultures latino-américaines.

Utilisation du soutien social

Les gens dans les cultures collectivistes ont tendance à être plus prudents lorsqu'ils partagent leurs problèmes personnels avec leurs amis. La recherche montre que certaines des raisons pour lesquelles ils hésitent à rechercher un soutien social incluent le souci d'inquiéter les autres, de perturber l'harmonie du groupe, de perdre la face et d'aggraver le problème.

Au lieu de cela, les gens recherchent souvent ce qu'on appelle un soutien social implicite. Cela implique de passer du temps avec des personnes de soutien sans réellement s'attaquer à la source du stress.