Internet, les jeux informatiques, Facebook, Twitter, les smartphones, les SMS, les messages instantanés, ce ne sont là que quelques-unes des façons dont nous restons connectés, nous amusons et nous connectons socialement avec les autres. Aucune de ces technologies n'est intrinsèquement négative, mais pour certaines personnes, en particulier celles atteintes de TDAH, ces cyberactivités peuvent facilement se prêter à la contrainte.
Le TDAH augmente le risque d'utilisation excessive d'ordinateurs ou de jeux vidéo
Les personnes atteintes de TDAH sont plus sujettes aux dépendances de tous types, elles sont donc particulièrement sensibles aux cyberdépendances impliquant les ordinateurs, les jeux vidéo et Internet. Les offres du cybermonde fournissent des stimuli attrayants qui changent constamment, offrant aux semble à l'écoute de leur câblage cérébral dur.
De plus, l'anxiété sociale qui est parfois associée au TDAH peut être un facteur dans les cyber-ajouts. Une frénésie de jeux vidéo est souvent précédée de périodes d'anxiété intense. Pour ceux qui souffrent d'anxiété sociale, les jeux vidéo et Internet offrent une interface « sûre » permettant d'interagir avec les gens, mais qui semble limiter l'avancement des compétences sociales plutôt que de l'améliorer.
Signes de dépendance à l'ordinateur ou au jeu
Voici une liste de signes avant-coureurs possibles :
- Timewarp, une incapacité à déterminer le temps cyber
- Mentir sur les cyber-comportements
- Changements ou perturbations du sommeil
- Se retirer de la famille et des amis
- Perte d'intérêt pour d'autres passe-temps et activités récréatives
- Mauvais rendement à l'école ou au travail
- Deux heures par jour, plus de quatre jours par semaine de cyberactivité
- Souffrez de maux de dos, syndrome du canal carpien, raideur de la nuque, douleurs nerveuses, fatigue oculaire
- Incapacité à voir les conséquences négatives de la cyberactivité
- Prendre ses repas à l'ordinateur
- Les sautes d'humeur
- Symptômes de sevrage après avoir joué à des jeux ou une cyberactivité, tels que maux de tête, malaise, étourdissements
Obtenir de l'aide pour les cyberdépendances
Tout d'abord, vous devez admettre que vous avez un problème. Une fois que vous avez franchi cette étape la plus cruciale, vous devez trouver un allié ou une personne de soutien qui peut vous aider à déterminer quelles ressources pourraient être nécessaires pour faire face avec succès à votre problème.
Recherchez un thérapeute local qui connaît les cyberdépendances. Souvent, lorsque les gens passent trop de temps sur l'ordinateur, Internet ou les jeux vidéo, ce n'est que la pointe de l'iceberg. D'autres problèmes peuvent très bien être en jeu. Une aide professionnelle peut être nécessaire.
Comment les parents peuvent aider les enfants à naviguer sainement dans le cybermonde
Soyez conscient du danger potentiel et connaissez les signes avant-coureurs. Deuxièmement, vous devez déterminer quelles sont les motivations de votre enfant : aventure, fantasme, évasion, excitation, retrait, réussite, soulagement de l'anxiété, etc. Ensuite, vous devez trouver des moyens d'amener votre enfant à répondre à ce besoin dans le monde réel.
Si votre enfant a besoin d'intensité ou d'excitation, il est peut-être temps de se tourner vers le paintball (en accordant une grande attention au besoin d'équipement de sécurité) et d'autres sports intenses. Si le jeu de rôle semble être le facteur de motivation, faites participer votre enfant au théâtre, à des cours de théâtre, à des cours de comédie ou à un camp de théâtre d'été. Les motivations de votre enfant sont la clé de l'intervention.
De plus, essayez de vous impliquer dans les cyberactivités de votre enfant lorsqu'il est jeune afin que vous soyez à l'écoute de cette partie de sa vie. N'oubliez pas qu'il peut être assez difficile de trouver des « carottes » motivantes pour un TDAH, donc si les cyberactivités ont un potentiel de motivation, vous pouvez les utiliser.