Citations célèbres d'Erik Erikson

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Anonim

Erik H. Erikson était un psychanalyste d'origine allemande qui est devenu l'un des penseurs les plus célèbres et les plus influents du vingtième siècle. Il est surtout connu pour sa théorie psychosociale bien connue du développement et pour avoir inventé le terme crise d'identité.

En plus d'avoir occupé des postes d'enseignant à Harvard, à l'Université de Californie-Berkeley et à Yale, il a également écrit un certain nombre de livres populaires, notamment Le cycle de vie terminé et Identité : jeunesse et crise.

Vous pouvez en apprendre davantage sur Erik Erikson en lisant cette brève biographie de sa vie, explorer davantage sa théorie psychosociale et examiner de plus près chacune des huit étapes du développement humain.

Ce qui suit ne sont que quelques citations célèbres de ses œuvres.

Sur l'espoir et la volonté

« L'espérance est à la fois la première et la plus indispensable vertu inhérente à l'état de vie. (…) Si la vie doit être soutenue, l'espérance doit rester, même là où la confiance est blessée, la confiance altérée. » (La force humaine et le cycle des générations, 1964)

"L'espoir est la croyance durable en la possibilité de réaliser des souhaits fervents, malgré les pulsions et les colères sombres qui marquent le début de l'existence. L'espoir est la base ontogénétique de la foi et se nourrit de la foi adulte qui imprègne les modèles de soins." (La force humaine et le cycle des générations, 1964)

"La volonté est donc la détermination ininterrompue d'exercer le libre choix ainsi que la retenue, malgré l'expérience inévitable de la honte et du doute dans l'enfance." (La force humaine et le cycle des générations, 1964)

Sur les enfants

"L'enfant qui grandit doit tirer un sens vitalisant de la réalité de la conscience que sa manière individuelle de maîtriser l'expérience (sa synthèse du moi) est une variante réussie d'une identité de groupe et est en accord avec son espace-temps et son plan de vie." (L'identité et le cycle de la vie, 1959)

« Un jour, peut-être, existera-t-il une conviction publique bien informée, bien réfléchie et pourtant fervente que le plus mortel de tous les péchés possibles est la mutilation de l'esprit d'un enfant; car une telle mutilation sape le principe vital de confiance, sans lequel tout être humain acte, qu'il se sente toujours aussi bien et semble toujours aussi juste est sujet à la perversion par des formes destructrices de conscience." (Young Man Luther: Une étude de psychanalyse et d'histoire, 1958)

"Ce n'est qu'après avoir établi un sentiment d'identité raisonnable que de véritables intimité avec l'autre sexe (ou, d'ailleurs, avec n'importe quelle autre personne ou même avec soi-même) est possible. (… ) Le jeune qui n'est pas sûr de son identité se dérobe à l'intimité interpersonnelle, mais plus il devient sûr de lui-même, plus il la recherche sous forme d'amitié, de combat, de leadership, d'amour et d'inspiration." (Croissance et crises de la personnalité saine, 1950)

"Les enfants aiment et veulent être aimés et ils préfèrent de loin la joie de l'accomplissement au triomphe de l'échec haineux. Ne confondez pas un enfant avec son symptôme." (Enfance et société, 1950)

Sur le doute et le désespoir

"Le doute est le frère de la honte." ("Le problème de l'identité de l'ego," Journal de l'Association psychanalytique américaine, 1956)

"Le désespoir exprime le sentiment que le temps est court, trop court pour tenter de commencer une nouvelle vie et d'essayer des chemins alternatifs vers l'intégrité. Un tel désespoir est souvent caché derrière une manifestation de dégoût, une misanthropie ou un mécontentement chronique et méprisant envers des institutions particulières et des personnes particulières… L'intégrité de l'ego implique donc une intégration émotionnelle qui permet la participation par suiveur ainsi que l'acceptation de la responsabilité de leadership. » (Croissance et crises de la personnalité saine, 1950)

Sur Freud

"Qu'étaient les Galapagos de Freud, quelles espèces battaient des ailes sous ses yeux scrutateurs ? On l'a souvent fait remarquer avec dérision : son laboratoire de création était le bureau du neurologue, l'espèce dominante des dames hystériques." (Le premier psychanalyste, 1957)