9 choses à savoir quand on parle à quelqu'un souffrant d'anxiété sociale

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Anonim

Entrer dans une conversation avec une personne timide ou qui souffre d'un trouble d'anxiété sociale (TAS) demande un peu plus d'efforts de votre part. Les personnes atteintes de TAS ressentent de l'anxiété à la fois en tête-à-tête et en groupe et ont souvent besoin de temps pour se mettre à l'aise avant de converser.

Conseils pour discuter avec une personne socialement anxieuse

Il existe un certain nombre de mesures que vous pouvez prendre pour encourager une personne souffrant de TAS à parler davantage et à participer à la conversation.

Partagez d'abord des choses sur vous-même

De nombreuses personnes timides ou anxieuses socialement peuvent aimer écouter les autres plus que parler d'elles-mêmes, car elles craignent souvent d'être humiliées et jugées. Racontez des histoires et partagez des choses sur vous-même avant d'en demander trop à la personne avec un TAS.

Utilisez des démarreurs de conversation ouverts

Lorsque vous commencez à poser des questions à la personne qui a le TAS, assurez-vous de poser des sujets de conversation ouverts tels que « Qu'avez-vous pensé des Oscars hier soir ? » Éloignez-vous d'une série de questions nécessitant des réponses par oui/non, car l'autre personne pourrait commencer à avoir l'impression qu'il s'agissait d'un interrogatoire.

Sois patient

Lorsque vous posez des questions, assurez-vous de donner à l'autre personne suffisamment de temps pour répondre avant de vous lancer dans d'autres commentaires. Les personnes timides ou anxieuses socialement peuvent avoir besoin de plus de temps pour formuler leurs réponses aux questions, car elles ont souvent peur de parler.

Faire un compliment

Fournir des commentaires positifs et faire savoir à l'autre personne que vous êtes engagé et intéressé par la conversation contribuera grandement à encourager le partage. Complimentez l'autre personne sur certains aspects de la conversation. Par exemple, dites « J'ai vraiment aimé votre point de vue sur les parents au foyer ».

Affiner sur les intérêts

Si vous savez que la personne atteinte de TAS s'intéresse vivement à un domaine particulier, posez des questions sur ce sujet. Vous constaterez peut-être qu'une fois que la personne commence à parler de quelque chose de familier et engageant, la conversation se déroule plus librement.

Surveillez votre langage corporel

Veillez à ne pas envahir l'espace personnel de l'autre personne et évitez d'adopter un style de conversation de type « en face ». Faites correspondre votre langage corporel et la façon dont vous parlez à l'autre personne pour qu'elle se sente plus à l'aise.

Évitez les questions personnelles

À moins que vous ne connaissiez bien la personne, ne posez pas de questions trop personnelles. De nombreuses personnes atteintes de TAS ont du mal à s'exprimer et ont peur de l'intimité. Conservez ces types de questions pour des conversations plus intimes qui auront lieu après l'étape de la découverte.

N'interrompez pas leur cheminement de pensée

Il leur faut du courage et des efforts pour s'ouvrir et les interruptions interféreront avec leur train de pensées et pourraient déclencher des sentiments d'anxiété. Faites de votre mieux pour ne pas interrompre la personne souffrant de TAS lorsqu'elle parle.

Suggérer une activité

Lorsque vous quittez la conversation, indiquez que vous avez aimé parler avec l'autre personne. Le cas échéant, invitez-vous à vous réunir pour une activité. La plupart des personnes timides ou socialement anxieuses sont plus détendues lorsqu'elles sont engagées dans une tâche mutuelle que lorsqu'elles participent à une petite conversation.

Résultats de recherche

En 2016, une étude publiée dans le Journal de thérapie comportementale et de psychiatrie expérimentale ont constaté que les participants socialement anxieux contribuaient moins au cours d'une conversation que leurs pairs non anxieux, ce qui les a conduits à être moins appréciés.

Dans une autre étude publiée la même année dans Thérapie cognitivo-comportementale, les personnes atteintes de TAS étaient plus susceptibles d'éviter le contact visuel pendant la conversation. Les résultats ont indiqué que l'évitement du contact visuel était un trait distinct de l'anxiété sociale.

Si vous parlez à quelqu'un avec un TAS et que non seulement il ne vous regarde pas dans les yeux, mais qu'il semble indifférent à ce que vous dites, qu'êtes-vous susceptible de conclure ?

  • Cette personne est distraite et ne fait pas attention à vous.
  • Cette personne pourrait même avoir quelque chose à cacher.

Si la personne à qui vous parlez a un TAS, les deux réponses peuvent être partiellement vraies. Cependant, c'est leur anxiété sociale qui les distrait, et ce qu'ils essaient de cacher est probablement leur peur d'être embarrassé ou rejeté, la peur que vous remarquiez leurs mains trembler ou tout autre peur liée à ce trouble.

Essayez donc de vous rappeler d'être patient et d'éviter tout jugement brusque. La personne avec TAS est intéressé par ce que vous dites et veut souvent en savoir plus.