10 faits en bref sur la psychologie sociale

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Anonim

La psychologie sociale est un sujet fascinant qui a donné lieu à de nombreuses recherches sur la façon dont les gens se comportent en groupe. Dans de nombreux cas, les résultats de plusieurs expériences célèbres contredisent la façon dont vous vous attendez à ce que les gens agissent dans des situations sociales.

10 faits sur la psychologie sociale

Voici 10 choses que vous devez savoir sur la psychologie sociale :

  1. La présence d'autres personnes peut avoir un impact puissant sur le comportement. Lorsqu'un certain nombre de personnes sont témoins de quelque chose comme un accident, plus il y a de personnes présentes, moins il est probable que quelqu'un s'avance pour aider. C'est ce qu'on appelle l'effet spectateur.
  2. Les gens feront de grands efforts pour obéir à une figure d'autorité. Les gens feront des efforts considérables, et parfois dangereux, pour obéir aux figures d'autorité. Dans ses célèbres expériences d'obéissance, le psychologue Stanley Milgram a découvert que les gens seraient prêts à administrer un choc électrique potentiellement mortel à une autre personne sur ordre des expérimentateurs.
  3. Le besoin de se conformer amène les gens à suivre le groupe. La plupart des gens suivront le groupe, même s'ils pensent que le groupe a tort. Dans les expériences de conformité de Solomon Asch, on a demandé aux gens de juger quelle était la plus longue des trois lignes. Lorsque d'autres membres du groupe ont choisi la mauvaise ligne, les participants étaient plus susceptibles de choisir la même ligne.
  4. La situation peut également avoir une influence majeure sur le comportement social. Les variables situationnelles peuvent jouer un rôle majeur dans notre comportement social. Dans l'expérience de la prison de Stanford, le psychologue Philip Zimbardo a découvert que les participants assumeraient les rôles qui leur étaient confiés à un point tel que l'expérience devait être interrompue après seulement six jours. Ceux qui ont joué le rôle de gardiens de prison ont commencé à abuser de leur pouvoir, tandis que ceux qui ont joué le rôle de prisonniers sont devenus anxieux et stressés.
  5. Les gens ont tendance à rechercher des choses qui confirment les choses qu'ils croient déjà. Les gens recherchent généralement des choses qui confirment leurs croyances existantes et ignorent les informations qui contredisent ce qu'ils pensent déjà. C'est ce qu'on appelle la confirmation des attentes. Il joue un rôle majeur dans ce que l'on appelle le biais de confirmation, un type de biais cognitif. Cette tendance à rechercher la confirmation nous amène parfois à éviter des informations qui remettent en cause notre façon de penser le monde.
  6. La façon dont nous catégorisons les autres nous aide à donner un sens au monde, mais cela conduit également à des vues stéréotypées. Lorsque nous catégorisons les informations sur les groupes sociaux, nous avons tendance à exagérer les différences entre les groupes et à minimiser les différences au sein des groupes. C'est en partie la raison pour laquelle les stéréotypes et les préjugés existent.
  7. Les attitudes sous-jacentes ont une forte influence sur le comportement social. Nos attitudes, ou la façon dont nous évaluons différentes choses, y compris les personnes, les idées et les objets, peuvent être à la fois explicites et implicites. Les attitudes explicites sont celles que nous formons consciemment et dont nous sommes pleinement conscients. Les attitudes implicites, d'autre part, forment et fonctionnent inconsciemment mais ont encore une puissante influence sur notre comportement.
  8. Nos attentes influencent la façon dont nous voyons les autres et la façon dont nous pensons qu'ils devraient se comporter. Nos perceptions des autres sont souvent basées sur des éléments tels que les rôles attendus, les normes sociales et les catégorisations sociales. Parce que nous nous attendons à ce que les personnes qui jouent un certain rôle ou qui font partie d'un groupe social particulier se comportent d'une manière particulière, nos premières impressions d'une personne reposent souvent sur ces raccourcis mentaux pour porter des jugements rapides sur la façon dont nous attendons des gens qu'ils se comportent.
  9. Nous attribuons nos propres échecs à des forces extérieures, mais blâmons les autres pour leurs propres malheurs. Lorsque nous expliquons un comportement, nous avons tendance à attribuer notre propre chance à des facteurs internes et les résultats négatifs à des forces externes. En ce qui concerne les autres, cependant, nous attribuons généralement leurs actions à des caractéristiques internes. Par exemple, si nous obtenons une mauvaise note sur un papier, c'est la faute du professeur; si un camarade de classe a une mauvaise note, c'est parce qu'il n'a pas assez étudié. Cette tendance est connue sous le nom de biais acteur-observateur.
  10. Parfois, il est plus facile d'accompagner la foule que de provoquer une scène. Dans les groupes, les gens sont souvent d'accord avec l'opinion majoritaire plutôt que de provoquer des perturbations. Ce phénomène est connu sous le nom de pensée de groupe et a tendance à se produire plus fréquemment lorsque les membres du groupe partagent beaucoup de points communs lorsque le groupe est stressé ou en présence d'un leader charismatique.

Ce ne sont là que quelques-unes des forces fascinantes qui influencent nos mondes sociaux. Plongez plus profondément dans le monde de la psychologie sociale pour en savoir plus sur la myriade de facteurs qui influencent notre comportement social, nos perceptions et nos interactions.