Les chercheurs ont découvert que l'activation comportementale peut être utile pour réduire l'évitement chez les personnes atteintes du SSPT, réduire les symptômes, diminuer la dépression et améliorer la qualité de vie.
Activation comportementale
Comme son nom l'indique, l'activation comportementale est un traitement comportemental. Il se concentre sur le changement de comportement pour résoudre les problèmes que les gens pourraient rencontrer.
L'activation comportementale a été développée à l'origine pour traiter la dépression. Il est basé sur la théorie selon laquelle les personnes souffrant de dépression sont moins susceptibles d'entrer en contact avec des aspects positifs ou gratifiants de leur environnement.
Par exemple, une personne souffrant de dépression peut se sentir si mal qu'elle décide de ne pas se lever un jour. Cependant, en restant au lit, la personne déprimée n'a pas de contact potentiellement gratifiant avec ses amis et sa famille, ce qui fait que la dépression persiste ou s'aggrave.
Comment fonctionne l'activation comportementale
Dans l'activation comportementale, les principaux objectifs sont d'augmenter les niveaux d'activité (et de prévenir les comportements d'évitement) et d'aider le patient à participer à des activités positives et enrichissantes qui peuvent améliorer son humeur.
Le patient et le thérapeute établissent une liste d'activités que le patient valorise et trouve gratifiantes, comme se reconnecter avec des amis ou faire de l'exercice. Le thérapeute et le patient examinent également les obstacles qui pourraient entraver la réalisation de ces objectifs.
Chaque semaine, le patient est invité à se fixer des objectifs pour le nombre d'activités qu'il souhaite accomplir en dehors de la session. Tout au long de la semaine, le patient suit ensuite ses progrès dans la réalisation de ces objectifs.
Activation comportementale pour le SSPT
Les personnes atteintes du SSPT peuvent éviter les choses qui leur rappellent leur événement traumatisant, les amenant à se retirer des autres et ne leur permettant pas non plus d'apprendre qu'elles peuvent faire face à leur anxiété.
Les chercheurs ont fourni à 11 vétérans atteints du SSPT 16 semaines de thérapie d'activation comportementale individuelle. Les vétérans ont travaillé avec les thérapeutes pour identifier les comportements d'évitement actuels, ainsi que les objectifs et les activités gratifiants et positifs qu'ils aimeraient poursuivre.
Les vétérans ont suivi leurs progrès dans la réalisation de ces objectifs et activités tout au long du traitement. Les chercheurs ont examiné les différences dans les symptômes du SSPT, la dépression et la qualité de vie des vétérans du début à la fin du traitement.
À la fin des 16 semaines, ils ont constaté que :
- Plus de la moitié des anciens combattants ont montré une réduction des symptômes du SSPT.
- Quatre anciens combattants ont vu leur dépression diminuer.
- Quatre anciens combattants ont signalé que leur qualité de vie s'était améliorée.
Bien que cette étude soit petite, les résultats étaient prometteurs et montrent que l'activation comportementale peut être un moyen utile de traiter le SSPT, en particulier en ce qui concerne ses symptômes d'évitement.