Si un ami proche ou un membre de la famille a reçu un diagnostic de trouble d'anxiété sociale (TAS), il ou elle devra faire face à de nombreux défis. Le fait d'avoir une famille et un réseau d'amis favorables facilitera le traitement et le rétablissement.
L'amélioration est un processus - cela demande un travail acharné de la part de la personne diagnostiquée et de la patience de la part de la famille et des amis.
Conseils pour soutenir un être cher souffrant d'un trouble d'anxiété sociale
Vous trouverez ci-dessous diverses façons de soutenir votre ami ou un membre de votre famille tout au long de ce processus.
En savoir plus sur le trouble d'anxiété sociale
Le TAS est plus qu'une simple timidité sévère. Il s'agit d'un véritable problème médical qui a été lié à des anomalies de la chimie du cerveau et à des schémas de pensée dysfonctionnels. En savoir autant que possible sur les symptômes du trouble et les traitements efficaces vous aidera à savoir à quoi vous attendre de la maladie et de la récupération.
Ne pas activer
Votre ami ou parent peut avoir vécu de nombreuses années avec les symptômes du trouble d'anxiété sociale avant d'être diagnostiqué. Pendant ce temps, vous avez peut-être développé des habitudes pour l'aider à éviter les situations anxiogènes. Il faudra du temps et de la pratique pour désapprendre ces modèles.
Par exemple, si vous avez pris l'habitude de parler au nom de votre sœur dans des situations sociales, arrêtez progressivement ce comportement. Si elle devient trop anxieuse et souhaite quitter une situation sociale, négociez avec elle pour qu'elle reste un peu plus longtemps.
C'est un équilibre délicat entre ne pas permettre l'évitement et être sensible à la nécessité de progresser lentement. Apprenez quand être patient et quand pousser.
Encourager le traitement
Si votre ami ou un membre de votre famille est réticent à recevoir un traitement, écoutez ses préoccupations. S'il a des questions sur des aspects spécifiques du traitement, vous pouvez demander à parler à un membre de l'équipe de traitement pour apaiser ses inquiétudes.
Encouragez-le doucement à se faire soigner et encouragez-le à terminer le traitement une fois qu'il a commencé.
Louez les petites réalisations
La thérapie et le rétablissement sont des processus graduels. Il est important que vous reconnaissiez les petits pas faits par votre ami ou un membre de votre famille et que vous fassiez des éloges et des commentaires positifs.
Dites que vous êtes fier d'avoir essayé, même si elle n'atteint pas au départ un objectif qui a été fixé. Applaudir les progrès et encourager l'utilisation des compétences acquises pendant la thérapie.
Gardez une routine
La période de traitement et de récupération peut être une période stressante. Il est important que votre ami ou membre de la famille sache que vous serez cohérent et fiable et qu'il y aura des routines sur lesquelles vous pourrez compter. Si vous passez normalement quelques heures à un dîner, ne vous attendez pas à ce que votre conjoint reste tard dans la nuit.
Lors de périodes particulièrement stressantes, comme les vacances, soyez flexible et modifiez vos attentes. Essayez de garder la vie de famille aussi sans stress que possible.
Demandez-leur ce dont ils ont besoin
Ne présumez pas que vous savez ce dont votre ami ou membre de la famille a besoin. Si vous vous trouvez dans une situation anxiogène, demandez-lui comment vous pouvez l'aider au mieux à y faire face.
Ensemble, vous pouvez déterminer le peu ou le montant dont vous aurez besoin pour participer au processus de rétablissement.
Sois patient
Le traitement et le rétablissement peuvent être un processus lent - cela peut prendre des mois pour changer les schémas qui ont été appris au cours de nombreuses années.
Soyez patient et n'attendez pas trop de votre ami ou membre de votre famille à la fois.
Gérez vos propres émotions
Si votre ami ou un membre de votre famille devient trop anxieux ou panique dans certaines situations, il est important de ne pas devenir trop émotif vous-même. Bien qu'il soit important d'être empathique, essayez de ne pas trop vous concentrer sur la peur.
Par exemple, si votre ami panique avant d'aller à une réunion sociale, évitez de trop lui montrer à quel point ce sera difficile. Concentrez-vous sur les progrès positifs qu'il fait et sur votre confiance en sa capacité à faire face.
Ne blâmez pas
Ne considérez pas le trouble d'anxiété sociale comme étant la faute de quelqu'un. Se sentir coupable ou blâmer votre ami ou votre parent ne fera qu'empirer les choses.
Acceptez que le trouble soit le résultat de facteurs biologiques et psychologiques qui sont hors du contrôle de tous.
Être un bon auditeur
Parfois, le simple fait de parler à quelqu'un de vos problèmes les rend plus faciles à gérer. Permettez à votre ami ou membre de la famille d'expliquer ce qu'il ressent. En plus de vous rendre plus conscient de ce qu'elle traverse, cela l'aidera à se sentir moins isolée.
Ne lui dites pas qu'elle est ridicule ou que ses peurs sont stupides. Une personne atteinte de trouble d'anxiété sociale sait que ses peurs sont irrationnelles mais, néanmoins, est incapable de les contrôler.
Un mot de Verywell
Aider une personne souffrant d'un trouble anxieux demande de la patience et de la compréhension. Dans le cas du trouble d'anxiété sociale, cela nécessite également la capacité d'être proche de quelqu'un qui peut parfois sembler vous repousser. Apprenez à séparer les symptômes de la personne et vous serez beaucoup plus avancé dans votre cheminement pour aider votre proche.
Si vous ou un être cher êtes aux prises avec un trouble d'anxiété sociale, contactez la ligne d'assistance nationale de la Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA) à l'adresse 1-800-662-4357 pour obtenir des informations sur les installations de soutien et de traitement dans votre région.
Pour plus de ressources sur la santé mentale, consultez notre base de données nationale d'assistance téléphonique.